Briançon
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Briançon


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  CadastreCadastre  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 Quand la montagne vous manque au point de tout quitter

Aller en bas 
AuteurMessage
appolline




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2009

Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty
MessageSujet: Quand la montagne vous manque au point de tout quitter   Quand la montagne vous manque au point de tout quitter EmptyMer 9 Déc - 19:57

Appolline a écrit:
(RP bien évidemment ouvert)

[rp][Le retour à la vie d'une forge]

Elle les avait laissés monter au domaine, se trouvant seule au milieu du village encore endormi.
Le seul calme qu'elle appréciait.
Elle descendit de sa monture pour sentir la neige sous ses pieds, sentir le froid, restant là, un instant immobile.
Pourquoi toujours ici? Pourquoi rien qu'ici?
Ce village dont elle manque si souvent, cette fois de trop, au point de tout laisser en Lyon, partir, seule, se faisant égoiste.

Pour l'instant juste une idée en tête, la forge. Aller ouvrir les volets, aérer, lui redonner vie. Elle au moins avait besoin d'elle, cette forge.
Elle attendait depuis trop longtemps de chauffer à nouveau, de sentir l'odeur du métal fumant en son foyer.

Bizarrement malgré les semaines passées loin d'ici le village lui reste familier, elle se revoit des années auparavant dans les mêmes ruelles. Rien n'a vraiment changé, sauf qu'il n'est plus là pour lui tenir la main, pour assurer ses pas.

Elle arrive enfin, devant cette porte usée par le temps, ces volets abimés par le froid.
Elle cherche sa clé, toujours sur elle, au cas où. Au cas où une de ses angoisses ne la fasse monter ici comme cette fois...
Elle ouvre la porte en grand sur sa maison.
De nouveau le temps a fait son oeuvre, le bois est fatigué, l'isolation a disparu, les courants d'air s'engouffrent où ils le peuvent.
Elle ouvre les volets en se rendant compte que les coqs n'ont pas du encore chanter. Pour une fois la forge sera la première réveillée, après tous ces mois de sommeil.

Tout est grand ouvert, de l'air, de l'air. Et la jeune fille pousse jusqu'à la chambre de son père.
Il est toujours là, peint sur ce mur, face à cette couche. Elle s'assied, le regarde, de longues minutes...
Jusqu'à ce que le sommeil la prenne, enfin! Après des jours sans dormir, ici cela vient comme naturellement.
Et ce mince sourire que l'on voit, la jeune blondinette s'envole vers lui, grace à ses rêves.
[/rp]


Ka_de_brugeliete a écrit:
Le Devirieux avait été fort pris par ses nouvelles-anciennes fonctions de bourgmestre qu'il reprenait sans les avoir jamais vraiment quittés.
Tandis qu'il supervisait la transformation de l'ancienne taverne en le nouveau local pour le comité des fêstes, un garde était venu le prévenir que les couleurs des Kennedy s'étaient faites entrevoir aux portes de la ville très tôt ce matin.

Il se devait de se rendre à l'Hostel de ville pour d'autres tâches et prit cette dernière nouvelle comme prétexte à se décider de se mettre à l'oeuvre. Il en prit donc la direction en traversant la rue des Niouks. Lorsqu'il s'engouffra dans la rue adjacente, c'est non sans étonnement qu'il sursauta lorsque les volets grinçants de la maison vieillissante d'Akron s'ouvrirent. Il reconnût alors la chevelure blonde d'Appoline mais cette dernière ne semblait pas l'avoir aperçu. Il sourit alors , content de voir l'amoureuse de Briançon leur rendre visite.

Néanmoins il ne se décida pas de la saluer de suite. Tout bon Briançonnais sait bien qu'un bon accueil se doit d'être accompagné de Génépi. Il changea donc sa direction vers sa bâtisse pour en récuperer une bouteille en ses caves et revint ensuite frapper à la porte d'Akron.


Appolline a écrit:
[rp]Elle s'était réveillée après cet étrange rêve au gout de vérité. Un dernier regard au portrait et la demoiselle s'était relevée, saisissant sa besace pour enfin lire les plis.
Sa main dans le sac ce furent des coups donnés sur la porte qui la firent repousser à nouveau la lecture.
Se recoiffant de la petite sieste elle se présenta à la porte, se demandant qui venait frapper. Surement un curieux qui venait voir pourquoi la forge était ouverte.
A sa grande surprise ce fut Ka qu'elle trouva devant elle, lui offrant un grand sourire en accompagnant son salut.

Seigneur Ka, quel plaisir de vous voir, cela fait un temps depuis mon baptême.
Elle s'inclina pour le saluer en se poussant pour lui laisser le passage.
Entrez donc, mais pardonnez la saleté, je suis arrivée il y a peu, et la forge est restée bien longtemps inhabitée.
De nouveau elle lui sourit, le revoir était toujours un plaisir, un ami de son père, un homme bien humble comme elle appréciait.[/rp]


Akmer a écrit:
Le vice Chancelier arpentait les rues de sa chère ville. Il avait beaucoup de travail comme d’habitude, mais Akmer tenait à ne pas se tuer à la tache. Il avait laissé ses dossiers à Mercurol, et avait fait le voyage vers Briançon en direction d’une taverne. Saluant d’un signe de la tête chaleureux les quelques personnes qu’il croisa sur sa route, il marchait d’un pas lent, prenant un plaisir qu’il essayait de dissimuler à respirer l’air pur des montagnes.

Entrant dans la rue des Niouks, et totalement par hasard, il aperçut leur bourgmestre Ka, une bouteille de génépi à la main, frapper à une porte. Il s’arrêta net et ne pu réprimer un léger sourire. Lui qui voulait justement boire un coup et se détendre ne pouvait pas mieux tomber, car ce qui est mieux encore de boire un bon verre, c’est de le boire à plusieurs.

Accélérant juste l’allure, il voulait de dépêcher d’arriver à sa hauteur avant que la porte se s’ouvre. Malheureusement, trop tard, Ka s’engouffra dans la bâtisse. Une vague pensée lui traversa l’esprit, celle qu’il devait maintenant se résigner à faire demi tour, et qu’il avait manqué sa chance. Heureusement Akmer était un buveur, et un vrai montagnard. Il chassa en une fraction de seconde toutes les pensées négatives, et se mit courir.

Peut être qu’Aristote le regardait à ce moment là, car quand il arriva, la porte était encore entrouverte. Il essaya alors de prendre une tête de petit curieux, qui passait par là par hasard, mais son petit sourire ne voulait pas disparaître. Il se rapprocha juste du seuil de la porte, et l’air aperçut une tête qu’il connaissait pour avoir déjà travailler avec elle.


Tient, M’sire Ka, demoiselle Appolline dit il en essayant d’entrer, l’air de rien par des petits pas, dans la bâtisse. Il regarda ensuite la bouteille, un léger sourire aux lèvres. Je ne savais pas que vous étiez arrivé à Briançon demoiselle, fêtez vous quelque chose de particulier sans être indsicret ?Lança dit il regardant une nouvelle fois la bouteille de génépi, mais d’une façon plus voyante.
Revenir en haut Aller en bas
appolline




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2009

Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty
MessageSujet: Re: Quand la montagne vous manque au point de tout quitter   Quand la montagne vous manque au point de tout quitter EmptyMer 9 Déc - 19:58

Ka_de_brugeliete a écrit:
Ka s'impatienta quelques instants face à la porte. Alors qu'il s'apprêtait à répéter quelques coups sur cette porte, l'antre s'ouvrit et la Demoiselle de Grignang apparût souriante. Il remit rapidement la main dans le dos et la salua d'une hochement de tête relevé par un léger bond des talons. Le sourire rebondit alors en sa barbe.

Bien le bonjour Damoiselle Kennedy, je vous aie aperçu plus tôt à la fenêtre, voilà donc la mairie qui vient vous saluer. Montra-t-il alors le génépi avant de lever le pieds s'apprêtant à répondre à l'invitation d'entrer.

C'est alors qu'Akmer vint les saluer; La demoiselle pouvait être assurée d'être bien à Bri !


Bonjour, l'on salue l'arrivée de Damoiselle Appoline Akmer. Il la regarda alors.


Appolline a écrit:
[rp]Tandis qu'elle refermait la porte, celle ci sembla refuser. Les moindres forces de la demoiselle, fatiguée des dernières semaines, laissèrent ainsi la porte se réouvrir. Même le vent aurait peu avoir raison des bras de la blondinette, mais ce n'était point le vent.
Le sieur Akmer pointa la tête et lorsqu'elle le vit la demoiselle se raidit un instant. Lui il l'avait vexée, du plus profond qu'elle puisse être, mais portant ses yeux sur Ka, cette main posée sur la poignée de cette forge, la demoiselle se rappela ce qui l'avait menée ici. L'histoire de l'ambassade était loin, bien que sa fonction lui manquait encore, malgré tout elle était ici pour oublier tout ce qui l'avait blessée, elle ferait un effort avec le vice chancelier.

Bonjour à vous messire Akmer.
Lachant la porte elle se rapprocha de l'atre, s'y baissant pour réchauffer la maisonnée. Leur tournant le dos, accroupie face à la cheminée la jeune blonde reprit pour ne pas laisser le silence envahir la forge.
Seigneur Ka j'espère que ce n'est pas que la mairie qui vous a menée à moi.
Soufflant sur la braise, le feu prenant bien la jeune femme se releva, leur faisant de nouveau face en continuant sa phrase, regardant Ka.

Vous savez bien que les fonctions et moi...autour d'un verre j'apprécie de cotoyer les hommes, rarement les hommes et leur fonction. Surtout si cet homme était ami de mon père, comment le voir en bourgmestre sous le toit de cette forge.
Elle sourit, se rappelant que pour son baptême elle avait invité l'homme, point le gouverneur.
Mais asseyez vous si vous ne craignez la poussière, je ne sais même pas s'il reste des godets en cette maison depuis le temps...
En fouillant elle dégotta trois godets, les srcutant minutieusement avant de les poser sur la table, s'asseyant auprès des deux hommes.
Justement seigneur Ka, je voulais vous voir, j'ai besoin d'un guide pour accéder au sommet...on m'a dit que vous connaitriez bien quelqu'un capable de ceci.
Elle ouvrit la bouteille de génépi en regardant le futur vicomte.[/rp]


Ka_de_brugeliete a écrit:
Ka put enfin répondre à l'invitation d'Appoline et ils entrèrent tous les 3 dans l'aubette. Il s'installa et répondit aux premiers propos de la jeune fille par ceci, accentué par un sourire de malice;
Et vous donc, Appoline, devriez commencer à comprendre que les bons prétextes et les bonnes excuses sont fait pour s'en servir Sur ses derniers mots il enlevait le bouchon de la bouteille. N'y voyez là rien d'officiel, j'ai seulement cité la mairie car la bouteille en provient de ses caves! Néanmoins si vous continuez d'insister me verrais-je obliger de repasser également demain avec une bouteille mais à titre privé alors!.

La demoiselle revint alors les rejoindre munies de 3 godets. Ka lui répondit à nouveau tout en versant le breuvage.

Un guide de montagne!? Certes! Où en trouver ailleurs qu'en montagnes, néanmoins laissez moi vous dire qu'en ces temps-ci la température chute fortement la nuit! L'on attends les premières neiges d'un jour à l'autre! Mais quel sommet voulez vous gravir? Saint-Véran?


Appolline a écrit:
[rp]Néanmoins si vous continuez d'insister me verrais-je obliger de repasser également demain avec une bouteille mais à titre privé alors!.
Elle sourit en l'entendant.
Si je puis me permettre, vous savez bien qu'avec ou sans génépi vous serez toujours le bienvenu ici, comme tous les montagnards...ou presque..Elle accentua son sourire.
Enfin si en plus vous avez du génépi c'est sur que...
Elle se mit à rire tandis qu'il les servait. Son premier rire depuis des jours.
Pour le guide, je souhaite monter au plus haut des sommets, papa m'a toujours dit que de cette saison c'était magnifique, même plus qu'au printemps.
Trempant ses lèvres dans le godet elle ferma les yeux sous la chaleur du génépi et sous le ton de la confidence elle ajouta.
Quant au froid...Je m'efforcerai d'y résister. Je suis revenue pour me trouver, cette ascension je la ferai, au risque d'y perdre des doigts...
Elle n'était pas revenue pour rien, mais pour se prouver des choses, à elle, juste à elle, pour pouvoir tenter d'être enfin.[/rp]
Revenir en haut Aller en bas
appolline




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2009

Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty
MessageSujet: Re: Quand la montagne vous manque au point de tout quitter   Quand la montagne vous manque au point de tout quitter EmptyMer 9 Déc - 19:58

Akmer a écrit:
Akmer hocha juste la tête à la demoiselle quand il entra. Il suivit les deux autres à l’intérieur, et se rapprocha de Ka quand celui-ci déboucha la bouteille. Il resta silencieux, écoutant ce qu’il se disait, pensait même s’il n’aurait pas mieux fait de ne pas venir. Il sentait comme une sorte de gêne qui le saisissait et le tenait à l’écart. Heureusement quand les trois godets qu’Appolline venaient de ramener furent remplis, il n’attendit pas pour en prendre un.

Tenant son verre de la main droite, il regardait Ka, puis la blondinette, repensant à sa démission et à la trace qu’elle avait laissé sur le Vice Chancelier, trace qu’il essayait à tout prit de faire disparaître, mais qui le hantait tout de même à chaque fois qu’on lui parlait de démission.

Essayant tant bien que mal à garder un visage chaleureux et un sourire qui se voulait tout sauf crispé, Akmer écoutait d’une oreille attentive ce qui se disait, quand, il essaya de dire quelques mots :


M’sire Ka a bien raison, mais je sais que vous êtes des plus tenace. Il marqua une pause malgré lui à la suite du dernier mot qui était sortit comme qui dirait « tout seul », mais après tout à quoi bon revenir sur ce qui est dit. Je ne peux pas vraiment dire que je m’y connais en petits chemins de montagnes, mais si vous avez besoin de quelqu’un pour vous accompagner, je suis là !

Il finit sa phrase en buvant une petite gorgée de génépi, en repensant à ce qu’il venait de dire se doutant bien de la réponse de la demoiselle.


Appolline a écrit:
[rp]Aux mots du vice chancelier la demoiselle tourna les yeux vers lui. Elle l'observa un instant souvenir de leur dernière discussion en tête. Depuis elle avait appris qu'elle avait un homonyme quelque part, s'était renseignée, comprenant que l'incident avait eu lieu pour rien, pour un p et un l en moins dans un prénom.
Refusant de ressasser pour finir plus tard aigrie, la demoiselle chassa sa pensée du revers de sa main semblant chasser un insecte génant.
Enfin elle rompit ce bref silence pendant lequel elle avait fixé Akmer.

Je vous remercie c'est gentil à vous, mais il me faut quelqu'un qui connaisse ces montagnes comme le seigneur Ka ou comme mon père à l'époque. Y perdre un doigt encore, mais la vie surement pas.
Et puis au fond vous estes le plus citadin de tous les briançonnais si je puis dire...

Elle força un sourire.
Mais je ne vous ai même pas demandé si vous alliez bien...

La politesse, la politesse, la demoiselle se faisait un point d'honneur à ne pas oublier ses manières, même lorsqu'elle était tendue.[/rp]


Ka_de_brugeliete a écrit:
Prenant une rasade en son godet, Ka écoutait Appoline. Il ne s'était pas encore proposé pour guide auprès de la demoiselle, réfléchissant que passer du temps avec elle ferait encore probablement jazer, bien qu'ici il était clair que la jeune fille était en quête de ses origines.

De Saint-Véran allait alors lui répondre lorsqu'Akmer s'adressa à elle se proposant. Les relations entre eux deux ne semblaient pas des plus étroites mais restait cordiale. Ka ignorait totalement ce qui se jouait et à vrai dire, voulait se tenir loin de toutes ces rancunes, il ne donc mot à ce sujet et lorsqu'ils eurent terminés repris la parole.


Appoline, comme vous le savez c'est bien Saint-Véran la plus haute! Mais je préfère vous prévenir d'entrée que ce ne sera pas une ballade, les neiges éternelles sont épaissie par la neige classique et glissante par le gel ! Déjà à Briançon les abreuvoirs restent gelé en matinée.

Je puis vous y conduire en fin de semaines Appoline, mais sachez que si je le fais c'est en mémoire de vostre père, sans cela jamais je ne vous ferai courir tant de risques.


Appolline a écrit:
[rp]Akmer n'eut le temps de lui répondre que Ka se proposait en guide.
La jeune fille sourit à sa proposition et rit en entendant ceci:
Je puis vous y conduire en fin de semaines Appoline, mais sachez que si je le fais c'est en mémoire de vostre père, sans cela jamais je ne vous ferai courir tant de risques.
Voyons je pense que papa n'aurait pas voulu me voir monter là haut non plus, mais aurait il eu le choix? Je suis surement aussi têtue qu'un montagnard.
Elle lui sourit sous l'allusion, elle adorait les traiter de rustres ou d'ours, bien qu'elle aimait se retrouver près d'eux.
C'est fort gentil à vous de vous proposer..Je ne voudrais vous déranger..Bien qu'estre là haut avec un ami de papa aurait austre saveur qu'y estre avec un inconnu.
Il adorait y aller, cette vue..
Pour cela surement qu'il a choisi vos terres pour y mourir, près de son sommet.

Un brin sous le coup de l'émotion que d'évoquer celui qui lui manquait tant la jeune fille descendit son verre.[/rp]


Akmer a écrit:
Akmer s’était proposé pour l’accompagner, comme il devait le faire et Appolline répondit comme il l’avait prévu, mais sa dernière phrase le surpris. Il fronça les sourcils avant de sourire. Il allait lui répondre, mais Ka prit la parole afin de se proposer comme guide. L’écoutant, il essayait de chasser ce sourire de ces lèvres, mais il n’y arrivait pas, il y était ancré. Une fois que le silence eut fait son apparition, le vice chancelier se dépêcha de prendre la parole :

Citadin dites vous ? Dit il l’air amusé avant d’essayer de passer à autre chose. Je ne faisais que proposer mes services pour vous tenir compagnie. Maintenant que M’sire Ka s’est proposé, je n’ai plus qu’à vous souhaiter une bonne ascension.

Il se tu, souriant de nouveau avant de porter son verre à ses lèvres, avant de s’arrêter net, j’en oublis mes bonnes manières, je me porte à merveille je vous remercie, et vous ? Dit il en souriant de plus bel.
Revenir en haut Aller en bas
appolline




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2009

Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty
MessageSujet: Re: Quand la montagne vous manque au point de tout quitter   Quand la montagne vous manque au point de tout quitter EmptyMer 9 Déc - 19:58

Appolline a écrit:
[rp]Elle observa akmer lorsqu'il tiqua sur sa dernière phrase. L'avait elle vexé? Pourtant ces mots n'étaient point dirigés de la sorte.
Elle laissa son regard azur observer le vice chancelier sans s'en cacher et suite à sa réponse elle ne put que reprendre.

Pardonnez moi...peut estre vous ai je vexé, ce n'étais point le but recherché. Ne voyez pas en mes mots des attaques, je n'image pas mes phrases lorsque je mords.
Je dis des montagnards qu'ils sont ours parfois, alors si vous préférez au terme citadin m'entendre dire moins ours que les austres...


Elle ne quitta pas du regard le visage de celui auquel elle parlait.
J'ai juste besoin d'un guide qui connaitra la montagne comme sa poche..Pour cette ascension ce n'est pas vraiment la compagnie que je recherche...
Elle ne voulait pas monter là haut pour rien, comme une idée fixe qui ne la quittait plus depuis qu'elle avait trouvé le corps, elle trouvait juste enfin le courage.
[/rp]



Ka_de_brugeliete a écrit:
La nostalgie ne manquait pas de l'accabler à chaque occasion de parler de ses grands hommes qu'ont connu Briançon dont Akron faisait partie. Je vais pour l'instant m'abstenir d'à nouveau rabâcher toute l'affection que j'avais pour votre père.. Un regard dans le vide. Il ne vous aurait pas approuvée mais si vous y étiez determinée il n'aurait pu s'empêcher de tout de même vous y accompagner je pense. Il vida alors son godet et le reposa sur la table.

Akmer répondit alors à son tour à Appolline et cela ne semble guère s'améliorer. Il resservit alors un verre à chacun avant de lancer;


Vous avez une couverture pour votre monture?
Revenir en haut Aller en bas
appolline




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2009

Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty
MessageSujet: Re: Quand la montagne vous manque au point de tout quitter   Quand la montagne vous manque au point de tout quitter EmptyMer 9 Déc - 19:59

Appolline a écrit:
[rp]Sous les mots de Ka les yeux de la jeune femme se voilèrent. Monter là haut avec son père, une chose parmi tant d'autres qu'elle ne pourrait faire. Elle était revenue un mois trop tard...juste un mois...Un rien qui avait changé sa vie, l'avait rendue orpheline de lui, laissant ce manque en elle, ce vide et cet espèce de mal être quotidien.

Perdue dans ses pensées elle n'entendit pas la dernière phrase de Ka qui pourtant lui permit de "redescendre sur terre". Elle vit que son verre était rempli et en descendit une bonne moitié, pour se réchauffer le coeur un peu.

Pardonnez moi je n'ai pas entendu vostre dernière phrase une quoi pour ma monture?
Elle releva ses yeux vers lui, ce seigneur Briançonnais qui faisait lien avec le passé.[/rp]


Ka_de_brugeliete a écrit:
Les émotions semblaient accabler la jeune fille. Elle ne lui répondit pas immédiatement, ses yeux tourmentés dans le vide, pour revenir ensuite à ses paroles, ne les ayant saisie.

Il accrocha alors le regard au sien pour garder son attention et répéta;


Avez vous une couverture pour votre monture? car dans le froid il nous faudra progresser un maximum à dos de cheval et eux aussi auront froid. Il nous faudra du matériel pour l'ascension, et au moins une personne qui nous attendra avec les chevaux. Peut-e..- Il s'arrêta quelques instants pour peser ce qu'il s'apprêta à dire. Il toussa un bon coup et formula sa phrase, guettant la réaction de la jeune femme.

Son caractère montagnard ne lui simplifia pas la tâche mais il s'efforça un maximum à ce que ses traits s'adoucissent.


Peut-être pourrions nous regarder ensemble dans les affaires de votre père si on peut y trouver du matériel qui vous sierras?


Appolline a écrit:
[rp]Elle se força à garder son attention sur Ka, ne surtout pas penser à Akron...Cela finissait par la tuer petit à petit que de trop vivre en ce passé fichu.
Les...les affaires de papa...
Ses yeux se posèrent sur la porte qui séparait la petite pièce de la forge.
J'en ai fait descendre une partie à Grignan pour les garder près de moi...Mais il reste des choses dans la forge...là bas je n'ai pas eu encore le courage de toucher...
Elle continuait de fixer Ka, comme pour garder contenance, elle qui ne s'épanchait pas en public.
Vous pouvez aller voir s'il y a ce qu'il faut.....Moi je...
Elle, elle n'en avait pas encore la force, tout simplement, doutant même de l'avoir un jour.
Je vous laisse regarder cela Ka...
Son verre déjà vide, point ceux de ses invités surprise, tant pis, la demoiselle remplit à nouveau le sien, en descendant encore une bonne moitié.[/rp]


Ka_de_brugeliete a écrit:
Ses yeux ne quittèrent les traits d'Appoline, comme il le craignait juste avant, sa proposition bouleversa la jeune fille. Il avait imaginé quelques instants fouiller avec la jeune fille l'atelier de son père, pouvant ainsi lui conter les nombreux bons moments s'étant déroulé ici.

Voyant la demoiselle se resservir, il en profita pour descendre son godet et le reposa sur la table, se râclant la gorge.


N'ayez crainte..je vous comprends et j'irai voir de moi-même, j'y vais de ce pas d'ailleurs, mais je ne me serai permis d'y aller sans votre accord. Passant près d'elle il apposa une main se voulant compatissante sur son épaule. Il se dirigea ensuite vers la petite porte de l'atelier et l'ouvrit après quelques mouvements de poignée grinçant. Il y entra ensuite et laissa derrière lui la porte ouverte au cas où la demoiselle changerait d'avis.

L'on pouvait probablement entendre les bruits de métal que provoquaient Ka en soulevant quelques caisses de ferrailles en la pièce principale
Revenir en haut Aller en bas
appolline




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2009

Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty
MessageSujet: Re: Quand la montagne vous manque au point de tout quitter   Quand la montagne vous manque au point de tout quitter EmptyMer 9 Déc - 19:59

Akmer a écrit:
Il se recula d’un pas, son gobelet toujours dans sa main regardant passivement la scène. Il se demanda même s’il ne devait pas les quitter, voyant comme une gêne s’installer entre Akmer et les deux autres. Mais il restait toujours immobile, regardant avec attention les réactions de la jeune demoiselle à chaque phrase de Ka. Puis quand ce dernier les quitta à la recherche d’équipement pour l’ascension, Akmer en profita alors pour adresser quelques mots à la jeune blondinette :

Puisque vous avez refusé mon aide en tant que simple briançonnais, l’accepteriez vous si elle venait de la part d’un soldat de la garnison de la ville ? Attention profitez en, ils se font rare ces temps-ci dit il, affichant un sourire des plus timides.

Après coup, il se demandait encore pourquoi il avait proposé de nouveau son aide, qui avait été refusée une première fois, car il fallait bien le dire, Akmer sentait une gêne des plus tenaces entre lui et Appolline. Il savait bien évidement pourquoi, et ne comptait rien faire pour améliorer la situation. Puis quand il y repensait, Akmer n’était peut être plus le même depuis, mais au fond, il restait le petit briançonnais timide qui n’arrêtait pas de s’excuser. Comme cela est loin maintenant, maintenant où la dame de Culan est la nouvelle chancelière, chose qui n'est sûrement pas anodine dans la comportement actuel du Vice Chancelier.


Appolline a écrit:
[rp]Le bruits des outils qui s'entrechoquent, la petite ferme les yeux l'espace d'une seconde. Ce bruit familier...
Son père à la forge, elle qui regarde, il lui montre ce qu'il fait, l'explique.
En son ventre la boule se noue, ses yeux se posent sur akmer en l'entendant prononcer quelques mots.
Focaliser sur ces mots:

Puisque vous avez refusé mon aide en tant que simple briançonnais, l’accepteriez vous si elle venait de la part d’un soldat de la garnison de la ville ? Attention profitez en, ils se font rares ces temps-ci

Les soldats, la garnison, de nouveau cette pensée pour Akron. Elle sourit, tristement avant de répondre quittant au plus vite le sujet des armées.
Si vous voulez Akmer.
Rien de plus, qu'il vienne s'il veut, du moment qu'ils la mènent là haut.
Alors distes moi et vous l'ambassade? Cela se passe bien?
Un autre sujet délicat mais qui au moins ne la fera pas penser au disparu et qui permettra peut être d'enfouir un autre chapitre douloureux au plus profond qu'il puisse être.[/rp]


Ka_de_brugeliete a écrit:
Dans l'atelier, Ka devait effectuer parfois de grandes enjambées au dessus de certains outils. Durant sa fouille, il avait pu trouver quelques mètres de corde qu'il s'était évertué à enroule autour de son épaule.

Après encore quelques minutes de recherches, il trouva ce qu'il cherchait le plus; une sorte d'épais ceinturon fait d'une large bande de cuir, presque semblable à un corset mais ne remontant que jusqu'au nombril, et muni de plusieurs anneaux de métal permettant de solides cordées.

Les mètres de corde et les lanières de cuir déposé sur ses épaules, de Saint-Véran était maintenant lourdement chargé et s'en retourna vers la pièce principale où Appolline et Akmer avaient continué à discuter.

Passant la porte qui séparait les 2 pièces, Ka accrocha un bout de la corde sans le vouloir dans une cheville plantée dans le mur. Ses pas continuèrent jusqu'à ce qu'il bascula de l'arrière, suspendu dans le bas du dos à la corde qui se décrocha finalement pour finalement qu'il tombe au sol.


Akmer a écrit:
[hrp] Excusez le retard, mais début de semaine difficile, d'ailleurs si vous trouvez une petite incohérence, mon msn est libre ^^ [/hrp]

Il regardait la demoiselle, la fixant par moment mais de façon discrète avant de laisser son regard se balader dans la pièce. Finalement assez rapidement elle lui répondit par l’affirmatif, en souriant, mais pour le vice chancelier, cela n’avait rien de spontané, et cachait quelque chose. Il n’y prêta pas plus d’attention, se concentrant d’avantage sur la question que venait de lui poser Appolline.

Au premier abord, cela le surprit, un petit mouvement des lèvres en fut le témoin. Après ce qui s’était passé, il n’avait jamais imaginé reparler diplomatie avec la jeune demoiselle, lui qui justement essayait d’oublier l’évènement qui avait marqué un tournant dans sa carrière, si on peut appeler cela une carrière, diplomatique.

Et bien se dépêcha-t-il de répondre aussi rapidement que possible, ne souhaitant pas montrer une quelconque réaction qui pourrait le trahir, mais bien lui montrer que cela était bel et bien un sujet de conversation comme les autres.

Cela se poursuit. La Culan, enfin la dame chancelière, est toujours chancelière d’ailleurs, pour mon plus grand plaisir dit il, le visage traversé par un petit sourire, mais toujours autant de travail et de … Au même moment un petit bruit sourd pu se faire entendre, provenant tout droit de l’atelier. Cela n’était pas vraiment inhabituel, mais celui-ci fut suivit par un silence plus marqué.

Il regarda la jeune demoiselle, fronçant légèrement les sourcils pour lui dire, vous avez entendu ? Tout en se dirigeant également vers l’atelier, il ne passa que la tête au début, et ne voyant pas Ka, il se retourna vers Appolline, le visage marqué par l’incompréhension avant de lancer d’une voix plutôt forte, Tout va bien M’sire Ka ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty
MessageSujet: Re: Quand la montagne vous manque au point de tout quitter   Quand la montagne vous manque au point de tout quitter Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Quand la montagne vous manque au point de tout quitter
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Du miel...vous avez dit du miel !!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Briançon :: Village :: Les Habitants :: Maisonnette d'Antlia et des siens-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser